Première femme écrivaine de Guinée, Hadja Zenab Koumanthio Diallo est aussi dirextrice du musée national du Foutah et Ambassadrice de la paix.
Connue pour sa plume poétique et son engagement pour l’épanouissement de la culture guinéenne, Zenab Koumanthio n’a pas les débuts faciles.
Dans une interview accordée à nos confrères de Guineenews, elle est revenue sur une page “sombre” de sa vie d’artiste.
“Le mauvais souvenir démarre à partir du moment où l’on ne vous croit pas. Nous avions été les pionnières et le monde avait cru, que les poèmes, les beaux romans, la belle littérature et que l’Histoire de la femme doit être racontée par les hommes et ce sont ces gros problèmes que nous avions rencontrés”, a-t-elle souligné avant de préciser : “Et surtout en 1987, très jeune et candidate au symposium littéraire contre l’Apartheid, qui a demandé la contribution de tous les écrivains de par le monde, et le comité de lecture de Conakry m’a dit de garder mes poèmes proposés ’’Nuit de Soweto et Rose de sang’’. Arrivée à Brazzaville, mes poèmes furent déclamés à la Radio congolaise par le biais d’un ami écrivain sénégalais. Cette fantastique lectrice, s’appelle Marie Léontine Zibinda et elle a introduit mon poème en ces termes « Ce poème nous vient de loin, il nous vient de la Guinée et des hauteurs du Foutah Djallon ».
Savez-vous que finalement, j’ai remporté le premier prix. Donc c’est un mauvais souvenir car, la route me fit très tôt barrée en tant que femme à Conakry”.
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