Les autorités guinéennes sont plus que jamais déterminées à moderniser l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, afin de concurrencer ceux de la sous-région. Et cela passe forcément aussi par le parking.
Il y a quelques mois, des travaux de réhabilitation et de modernisation du parking payant ont été engagés par la SOGEAC. Et aujourd’hui, ils sont arrivés à terme. Nous passons désormais de la méthode manuelle à celle d’automatisation. Ce nouveau bijou permettra de connaître le flux entrant et sortant.
La présentation officielle dudit projet a eu lieu dans la matinée du samedi 06 mai, en présence du ministre des transports Félix Lamah, de la direction de la SOGEAC et ses partenaires.
Après un tour sur le parking, le ministre des transports a d’abord félicité la SOGEAC pour la qualité des travaux, avant d’affirmer que nous pouvons mieux faire pour notre pays.
« Je voudrais d’abord féliciter la direction générale de la SOGEAC et l’ensemble des équipes de la SOGEAC ainsi que la société qui a réalisé ses infrastructures informatisées pour le travail qui est fait, c’est magnifique, c’est beau. Et comme je l’ai toujours dit à l’ensemble des cadres du département des transports, nous sommes capables de faire bien et mieux ce que nous voyons ailleurs. On est capable aussi d’en faire dans notre pays. Et aujourd’hui, c’est un exemple concret que nous sommes capables d’avoir des infrastructures informatisées dans notre pays aujourd’hui. Tous les usagers de l’aéroport que ça soit le personnel, tous ceux qui viennent et qui voyagent en tout ça, qui vont et qui viennent pourraient aujourd’hui accéder au parking de l’aéroport international de façon informatisée et de façon surtout sécurisée. Le parking de l’aéroport est un parking en fait qui permet aux gens de pouvoir voyager tout simplement. Alors c’est pas fait pour un endroit ou on vient passer sa journée …Donc informatiser cet endroit est vraiment un acte qui contribue à la modernisation de nos infrastructures aéroportuaires et qui marque un tournant décisif dans le cadre du projet de modernisation de l’aéroport Ahmed Sékou Touré… »
Ces travaux ont été réalisés par l’entreprise Homen Tech. Pour son directeur, Francis Kassi, trois systèmes de paiements sont installés dans ce parking pour permettre à bien les transactions.
« Par ticket classique ou un abonné d’un jour qui arrive sur notre plateforme va aisément rentrer, avoir son véhicule sécurisé sur la plateforme et vaquer librement à ses occupations à l’intérieur si c’est possible de l’aérogare. Nous avons le second mode d’entrée de transaction qui est lié sur un badge RFID. Ce sont des badges qui sont pratiquement acceptés par la distribution aujourd’hui que nous avons capitalisé pour que les usagers, les guinéens puissent vraiment profiter de l’impact des RFID. Troisième volet d’identification d’entrée au parking est lié à l’innovation fertile qui est liée au vignette sans contact à distance de plus de 8 mètres. Vous avez une reconnaissance et transmission d’information directement vers la plateforme qui reconnaît le compte, l’identité, le véhicule et l’ouverture de la barre ».
Qu’est ce qui a bien motivé la SOGEAC de partir vers la réhabilitation et la modernisation du parking payant ? Alhousseiny Ousmane Kallo, directeur de projet, de système d’information répond :
« L’initiative du projet, l’automatisation du parking, est le résultat de deux éléments principaux à savoir la vétusté surtout de nos installations. Nous sommes dans un aéroport qui obéit à des normes. Si les infrastructures ne sont pas à jour, c’est l’aéroport qui est fermé. Nous recevons des avions qui viennent sur des normes et si l’aéroport n’a pas ces normes là on le ferme. Et nous faisons partie d’un collège d’aéroport qui compétissent entre-eux. Donc, l’infrastructure est un élément essentiel. Et nos installations datent de 1984. Et la deuxième réalité, c’est que à l’aéroport, on a l’obligation d’accroître les revenus extra aéronautique et ça c’est une réalité ; et troisième élément c’est la sécurité des installations. Tous ces trois éléments combinés, on était obligé de faire cela sinon à l’état dans lequel on gardait les choses à l’état, on risque de fermer l’aéroport » a-t-il conclu.
MCS