Le Salon de la Musique Guinéenne 2024 s’ouvre sur fond de digitalisation
Le Salon de la Musique Guinéenne, organisé par l’Agence Elite Com, l’Agence Guinéenne de Spectacle et l’Association Culture Ensemble, a démarré le mardi 17 décembre 2024 au Centre Culturel Franco-Guinéen.
Se déroulant jusqu’au 19 décembre, l’événement a pour thème cette année : « Musique et enjeux de la digitalisation dans le secteur culturel guinéen ».
Cette première journée a réuni plusieurs acteurs culturels, notamment des journalistes spécialisés, des managers, des opérateurs culturels, artistes et d’autres professionnels.
Aboubacar Camara, commissaire des VDMG et directeur général d’Élite Com, a expliqué les objectifs de ce salon : « Quand on parle de salon de la musique, la première chose qui nous vient à l’idée, c’est la formation, le réseautage ; c’est comment faire ensemble. Notre objectif principal reste toujours de faire en sorte que les jeunes promoteurs culturels guinéens et les médias guinéens soient davantage impliqués, au-delà de la promotion et de la diffusion, dans l’aspect formation, qui est très important pour véhiculer le message universel dont nous avons tous besoin pour vendre l’image de notre pays. »
Aboubacar Camara a également détaillé le choix de la thématique : « Parce qu’aujourd’hui, la culture, les arts vivants, le spectacle vivant, la création artistique vont avec le numérique vont avec la digitalisation. Donc la Guinée doit avoir sa place dans le concert des nations en matière de technologie de pointe pour diffuser la culture, mais aussi en matière de réseau dynamique et transversal pour faire rayonner notre patrimoine. C’est pour cela que nous avons choisi ce thème. Pour y parvenir, nous nous sommes entourés d’experts, d’intervenants étrangers et locaux guinéens, car pour nous, ce brassage culturel est essentiel… »
Le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, représenté par Ousmane Sylla, directeur national de la culture, a également pris la parole pour saluer cette initiative :« La musique constitue pour nous un support, un moyen de détendre les mélomanes et de régler les problèmes qui se posent à la société. La musique guinéenne en particulier a une riche histoire. Pendant ces trois journées de débats et de partage d’expériences, les organisateurs, les partenaires et le ministère tireront des leçons importantes. »
Pour cette première journée, six éminents panélistes ont partagé leurs expertises : Fodéba Isto Keita, ancien ministre de la Culture ; Malick Kébé, directeur général du FODAC ; Mathieu Girod, journaliste à Radio Nova ;Vincent Lagoeyte, expert en management digital ;Ousmane Sylla, directeur national de la culture et Mamadou Lamine Diallo, conseiller au CNT.
Des échanges interactifs ont permis aux participants d’adresser leurs questions aux panélistes, enrichissant ainsi les débats.
La journée s’est clôturée par une photo de famille rassemblant tous les participants, un moment symbolique illustrant l’unité et l’engagement des acteurs présents. Les discussions et panels se poursuivront les 18 et 19 décembre, avec des ateliers et des interventions axées sur la valorisation et la digitalisation de la musique guinéenne.
Ce salon marque une avancée significative dans l’intégration des technologies numériques au sein du secteur culturel, affirmant la volonté de la Guinée de s’inscrire durablement dans la dynamique culturelle internationale.
M.C.S
