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Derrière les éclats de rire, Gambalou cache une enfance douloureuse

Gambalou est une jeune comédienne, humoriste et créatrice de contenu guinéenne en vogue sur les réseaux sociaux. Grâce aux vidéos qu’elle publie régulièrement sur TikTok et Facebook, où elle compte des milliers d’abonnés, elle parvient à apporter le sourire à ses admirateurs.

Derrière cette joie apparente se cache une histoire poignante. Orpheline de père et de mère dès son jeune âge, elle a évoqué cette partie de son enfance lors de son passage dans l’émission “Lampadaire” de la chaîne de télévision Kaback TV.

« Mes parents biologiques sont décédés. Ma mère est décédée alors que j’étais toute petite. Avec mon jumeau, nous ne l’avons pas connue. Nous étions sept enfants et aujourd’hui, nous ne sommes plus que trois, quatre sont décédés. Une fois, je suis allée à Kamsar, là où notre mère vivait. Une de ses amies nous a montré plusieurs de ses photos et m’a demandé si je pouvais reconnaître ma maman parmi elles. Je lui ai répondu que je ne la connaissais pas. Elle m’a alors montré une photo de ma mère, la seule que je possède aujourd’hui », a-t-elle expliqué sur le plateau.

Comme tout enfant, elle ressent parfois l’absence de sa mère, qu’elle exprime avec tristesse. « Parfois, je suis triste quand je vois mes amies s’amuser avec leur mère. Quand je vais chez elles, je m’amuse avec leur mère. Parfois, je m’assois et je réfléchis : comme je suis orpheline de mère, comment vais-je faire ? Mais comme tout dépend de Dieu, je ne peux rien contre la volonté divine. »

Son enfance n’a pas été facile. Après le décès de leur mère alors qu’ils étaient bébés, elle et son jumeau ont vécu avec leur belle-mère à Kamsar. Ensuite, leur grand-mère a souhaité les accueillir à Boké pour qu’ils puissent étudier. « Nous n’étions même pas arrivés en cinquième année que notre grand-mère et certains de nos oncles prenaient soin de nous. J’avais un grand frère qui payait les frais de scolarité, mais il nous a quittés lui aussi. Ensuite, c’est mon oncle qui a pris en charge ma scolarité. En plus, je revendais de l’eau glacée, du djin djan (gingembre) pour payer les frais de mes révisions ou ma scolarité. Si je n’avais pas assez, mon oncle s’en occupait. Par ailleurs, il y a une dame m’aimait beaucoup et m’a prise comme sa propre fille. Quand j’ai vu que cela n’allait pas dans les écoles privées, je suis allée dans les écoles publiques », a-t-elle conclu.

Malgré les épreuves, Gambalou continue de répandre la joie à travers ses vidéos humoristiques, touchant ainsi le cœur de nombreux internautes.

 

M.C.S

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