Femua 17 : A’Salfo encense la Guinée « pour moi, c’est le pays invité d’honneur qui a déballé toute sa plénitude»

« La Guinée est pour moi le pays invité d’honneur qui a déballé toute sa plénitude pour montrer qu’elle était là. » C’est par ces mots qu’A’Salfo, commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), a salué avec enthousiasme la participation exceptionnelle de la Guinée, pays invité d’honneur pour cette 17e édition.

Longtemps absente de la scène culturelle internationale, la Guinée a profité de cette tribune pour opérer un retour remarqué. Une démarche en phase avec les nouvelles orientations politiques du pays, qui fait de la culture l’un des axes prioritaires de son programme « Simandou 2040 ».

À l’occasion de la Journée de la Guinée, une conférence de presse conjointe a été animée par le ministre guinéen de la Culture et de l’Artisanat, Moussa Moïse Sylla, aux côtés d’Asalfo. Ce dernier a exprimé sa fierté face à la qualité du spectacle offert par les troupes artistiques guinéennes.

“Hier, j’ai été subjugué par le spectacle qui a été donné par les troupes guinéennes. C’est vrai, nous, on a été tous, notre enfance a été jalonnée de spectacles de Souleymane Koly et du Koteba. On était habitués à les regarder quand on était tout petits et puis après, tous ces spectacles-là ont un peu disparu du paysage. J’ai compris que c’est parce que la Guinée s’était un peu tue. Et aujourd’hui, la Guinée reprend la parole à nouveau pour nous dire que l’Afrique peut donner de beaux spectacles. J’ai été encore plus satisfait et plus heureux en tant que commissaire”, a-t-il déclaré avec émotion.

Il a également souligné la couverture médiatique internationale suscitée par la performance guinéenne, notamment lors de la représentation à l’Institut français, saluant “tous ces beaux costumes et lumières”.

A’Salfo a conclu en ces termes : “Je peux vous le dire et je le dis sans trop de fierté que la Guinée est pour moi le pays invité d’honneur qui a déballé toute sa plénitude pour montrer qu’elle était là. Merci beaucoup pour tout ce que vous avez pu faire depuis le début jusqu’à aujourd’hui”.

Mohamed Cinq, envoyé spécial à Abidjan