Derrière l’organisation de la Mamaya 2025, la vision de Dadia Communication : rencontre avec Mamadou Baïlo Danso

Élever la tradition au rang d’expérience culturelle inoubliable, c’est le pari audacieux et ambitieux que s’est fixé Dadia Communication, structure événementiel et de communication à l’origine de l’organisation du Festival sur le Milo (2024), du Guinee Fashion Fest (2023) et de la 83e Mamaya (2023). Désignée pour orchestrer la Grande Mamaya 2025, elle entend transformer cette célébration patrimoniale en un véritable moment de rayonnement national et international.

À la manœuvre, Mamadou Baïlo Danso, jeune entrepreneur passionné de culture et véritable architecte de l’événementiel guinéen, Mamadou Danso Diallo incarne une nouvelle génération de leaders culturels qui font bouger les lignes.

Pour Generations224.info, il lève le voile sur les ambitions, la vision et les coulisses de cette mission historique.

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Generations224.info : que représente pour vous la responsabilité d’organiser la Mamaya cette année ?

Danso : organiser la Mamaya cette année est à la fois un honneur immense et une responsabilité de taille. Cet événement est un symbole fort de notre identité culturelle et patrimoniale. En tant qu’organisateur, nous avons conscience de la profondeur de la tâche, il ne s’agit pas seulement de perpétuer la tradition, mais de la sublimer, de la moderniser sans la trahir, et de faire rayonner la Mamaya au-delà de nos frontières.

Quel a été votre ressenti au moment de l’annonce ?

Danso : un mélange d’émotion, de fierté et de lucidité. Nous avons été profondément touchés par la confiance placée en nous. Très vite, cette joie a laissé place à une conscience aiguë des attentes, et au devoir de livrer une édition à la hauteur des espérances de la communauté et du Sèdè Dandiya N°4.

Vous êtes passé du statut de prestataire à celui d’organisateur. Comment percevez-vous aujourd’hui la Mamaya ?

Danso : En tant que prestataire, notre approche était centrée sur l’aspect technique et l’aménagement des espaces. Aujourd’hui, en tant qu’organisateur, notre vision s’élargit. Il ne s’agit plus seulement de décorer ou d’installer, il s’agit de créer une véritable expérience, de coordonner une dynamique artistique, culturelle, humaine et spirituelle. C’est un changement de posture, de responsabilités et surtout d’ambition.

Selon vous, quels sont les critères qui ont joué en votre faveur lors du choix ?

Danso : notre rigueur, notre expertise événementielle, notre capacité à innover tout en respectant les codes culturels, et notre fidélité aux standards organisationnels ont certainement été déterminants. Mais au-delà de tout cela, c’est notre engagement profond pour la valorisation de la culture guinéenne, ainsi que la réussite de notre participation à la précédente édition, qui ont, je crois, pesé dans la balance.

Pour Dadia Communication, quel est le défi principal ?

Danso : notre plus grand défi est de marquer cette édition comme une référence. Nous voulons qu’elle incarne l’harmonie entre tradition et modernité, qu’elle séduise autant par son authenticité que par sa qualité organisationnelle. Réussir à satisfaire le public, les autorités, les artistes et la mémoire collective, c’est ce qui nous motive à repousser nos limites.

 

Entretien réalisé par Alpha Camara