L’organisation du concours national de beauté, Miss Guinée, est devenue une patate chaude.
A peine 48h de la diffusion d’un communiqué du ministère en charge de la culture portant « interdiction à toute personne physique, structure ou entreprise culturelle, de se prévaloir le droit d’organiser le concours national de beauté Miss Guinée à part l’entreprise retenue », Kappaf en l’occurence, c’est un autre communiqué qui vient remettre en cause cette décision.
Il s’agit de celui du Comité Miss Guinée, présidé par Johanna Barry, candidate malheureuse lors l’appel d’offre en 2020 portant organisation dudit concours contre la sociéte Kpaaf, sous le magistère de Bantama Sow ministre de la culture d’alors.
Après avoir soutenu sur les ondes de la radio Espace son intention de saisir les autorités compétentes, le Comigui est passé à la vitesse supérieure.
Entre les lignes dudit communiqué, le Comité crie à l’injustice : « l’Association Miss Guinée fait face à une tentative flagrante de spoliation de sds attributions » tout en accusant le ministère en charge de la culture sous dirigé par Alpha Soumah, d’être l’auteur.
Sur le dossier des deux derniers appels d’offre auquel le Comigui n’a pas soumissionné, il martèle : « Monsieur Bantama Sow et sa suite Monsieur le ministre Alpha Soumah lnt pris sur eux la responsabilité d’outrepasser leurs prérogatives et d’abuser de leur pouvoir de ministre en organisant des parodies d’appels d’offres dans le but d’attribuer l’organisation du concours Miss Guinée à leurs relations personnelles ».
Rappelant qu’il ne laissera pas « intimider, ni influencer, ni spolier par qui que ce soit, le Comité Miss Guinée a annoncé la reprise de ses activités en mi-décembre.
Alpha Camara