Depuis quelques jours, l’Office national de tourisme, à travers sa direction de l’exploitation, a lancé une vaste opération de fermeture des structures d’hébergement, de restauration et de loisirs qui opèrent sans permis technique d’exploitation. Et dans un premier temps, cette opération ne touchera que les 6 communes de Conakry et les préfectures de Dubréka et Coyah.
Dans l’après-midi de ce mardi 14 mars, une équipe mixte composée des agents de l’ONT et des forces de sécurité, a procédé à la fermeture de certains établissements qui opèrent dans la plus grande clandestinité à Kaporo dans Ratoma.
Pour Amadou Tounkara, directeur d’exploitation à l’ONT, l’idéal est de se mettre en règle.
« L’opération d’aujourd’hui sur le terrain s’explique déjà par les actes réglementaires. Il y a de cela 1 mois, nous avons passé un communiqué radio et télévisé invitant tous les tenanciers d’établissement d’hébergement, de restauration et de loisirs des 6 communes de Conakry et de la préfecture de Coyah et de Dubréka à se régulariser avant le 01 mars 2023, passez ce délai, nous devrions procéder à la fermeture de tous les établissements qui exercent dans le grand Conakry sans permis technique d’exploitation, conformément à la réglementation en vigueur. Donc, on a commencé l’activité la semaine dernière dans la commune de Kaloum. Cette semaine, l’activité continue au niveau de la commune de Matam, Dixinn, Ratoma, Matoto, la préfecture de Coyah et Dubréka. Présentement, nous sommes dans la commune de Ratoma et nous sommes en train de procéder déjà au contrôle de permis de tous les établissements qui ont déjà reçu des lettres de mise en demeure et qui n’ont pas voulu répondre à l’invitation de l’Office. Donc, conformément à la réglementation, nous sommes en train de les fermer tous jusqu’à ce qu’ils se régularisent ».
Poursuivant son allocution, Amadou Tounkara rappelle qu’il y a des normes qui sont préétablies avant l’obtention d’un quelconque permis.
” Vous savez, pour exercer au niveau des boîtes de nuit, des restaurants, des bars et des motels, il y a déjà des normes préétablies. Donc, nous, pour donner la licence, on essaie déjà de faire des visites techniques, voir est-ce que les établissements répondent aux normes, aux exigences qui sont en la matière, notamment les questions d’hygiène, les questions de sûreté, les questions aussi de tout ce qu’ils ont comme équipements techniques, nous essayons de voir tous ses éléments aujourd’hui avant de leur délivrer le permis … »
Il faut aussi rappeler que se mettre en règle dans ce secteur permettrait à ses établissements de bénéficier des fonds de l’Etat en cas de difficulté mais aussi, à l’organe régulateur de faire non seulement leur promotion, les assistés sans oublier de les aidés à se professionnaliser, car ils sont un pourvoyeur d’emploi.
M.C.S