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Amaza

Droits d’auteur : l’artiste Mic Paraya prend la parole et se libère « en 25 ans … je n’ai pas atteint 2 millions GNF »

Alors que certains artistes guinéens reçoivent de gros montants comme droit d’auteur au niveau Bureau Guinéen du droit d’auteur (BGDA), d’autres quant à eux, ne gagnent presque que des enveloppes presque insignifiantes. C’est le cas de Mic Paraya, l’un des anciens de la musique pastorale, qui a brisé le silence sur ce qu’il gagne par an avec le bureau qui est censé défendre ses intérêts.

Dans une interview réalisée depuis Labé, Mouctar Paraya Baldé a dénoncé les conditions dans lesquelles travaillent les artistes avant d’affirmer qu’il ne perçoit pas encore 2 millions ce, après plus de 25 ans d’exercice dans la musique.

« Le BGDA doit se lever puisque le BGDA pour nous, c’est un représentant de l’État. Quand un artiste se donne la vie pour créer des morceaux, des mises en scène où des dessins et qu’il ne profite pas de cet art, c’est difficile. Imaginez par exemple que nos musiques soient diffusées dans les cafés, boîtes de nuit ou à l’occasion des spectacles par des usagers et que nous les artistes, nous ne profitons pas de cela, c’est grave », a-t-il affirmé au micro de Siaminfos.

Poursuivant, il a martelé : « depuis plus de 25 ans je suis dans la musique mais jusqu’à présent malheureusement je n’ai pas atteint 2 millions de francs guinéens . Alors que dans certains pays, voisins, vous verrez un artiste qui a la même carrière musicale que moi, toucher plus que ça. Mais moi qui vous parle, je n’ai même pas 200.000 franc CFA . Ce n’est pas bien et je pense qu’avec ça, il s’agit d’abord d’un péché et on ne peut pas décoller avec ça. Pourtant, la Guinée est une référence en culture. Youssou N’Dour s’est inspiré de la musique guinéenne. Alors, le BGDA doit faire attention et ne pas rester enfermé dans un bureau pour attendre la fin de l’année et balancer des petits montants insignifiants au titre de droit d’auteur . C’est anormal ».

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