La Direction générale du Fond de développement des arts et de la culture, FODAC, est l’une des directions du ministère de la culture, du tourisme et de l’Artisanat dont le statut a été signé par décret présidentiel, le 21 juin dernier. Ce document va servir de guide aux responsables du FODAC pour la bonne marche de leur activité.
En conférence de presse le vendredi 24 juin, à son siège situé à Almamya dans la commune de Kaloum, le directeur général du FODAC a invité le président de la République à doter le FODAC, d’un fonds pour le financement des projets et activités culturelles.
« Le Fond de développement des arts et de la culture avait déjà un décret mais il y a eu beaucoup d’amendements qui ont été apportés afin que nos statuts soient maintenus au point et que nous puissions travailler dans de meilleures conditions. C’est le lieu également d’interpeller les autorités une fois de plus, pour nous aider à doter le FODAC d’un fond parce que vous n’êtes pas sans savoir que depuis belles lurettes, ce Fond a des difficultés à avoir des moyens. Nous profitons pour lancer un appel au premier responsable de ce pays comme ça se passe partout ailleurs, de bien vouloir accepter d’accompagner ce Fond qui va soulager plus d’une personne dans le secteur de la culture. Nous sommes prêts à mettre en application tout ce qui rentre dans ce cadre afin que la gestion de ce Fond se passe dans de meilleures conditions », s’est engagé Malick Kébé.
Le directeur général du Fond de développement des arts et de la culture, a mis l’occasion à profit, pour communiquer sur le plan stratégique du FODAC qui est en phase de validation. Aux dires de Malick Kébé, « lorsqu’une direction aussi stratégique, aussi visible comme le Fond doit mener ses actions, il est important de se projeter dans le temps. Nous avons donc travaillé sur un plan stratégique 2022 -2026 et donc, il y a eu des ateliers d’élaboration, de rédaction et bientôt nous allons valider ce plan stratégique. A l’occasion, nous allons inviter les partenaires au développement, des ambassades mais également les autorités compétentes afin de pouvoir faire cette validation et que nous puissions maintenant nous battre auprès de l’État mais également auprès de partenaires au développement et des ambassades pour le financement d’un certain nombre de projets », a-t-il souligné.
Oumar Camara