Le 16 juillet prochain, doit se produire sur la scène de la mythique salle française, le Bataclan, le rappeur Djanii Alfa. Une première pour la musique urbaine guinéenne.
Mais dans la matinée du mardi 5 juillet, le procureur général de la République, Alphonse Charles Wright, a annoncé sur les ondes de la radio Fim Fm, l’interdiction de sortie du pays à l’artiste.
Une information qui a eu l’effet d’une bombe pour les fans de l’auteur de Chef Rebelle.
Des heures après cette annonce du procureur, Djanii Alfa a été arrêté lors d’une conférence de presse, au siège du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution, par des agents de la police judiciaire.
Lors de cette arrestation qui a heurté les défenseurs des droits de l’homme car « violente », le rappeur n’a pas manqué de rappeler : « ils sont responsables de ça », voyant Foniké Mènguè, leader du FNDC et activiste, se faire trainer par terre sous l’effet de la force, par des hommes en uniforme.
Par la suite, il a ajouté : « ce ne sont pas des étrangers, ce sont des guinéens qui font cela à des guinéens ».
Pour l’heure, les fans de l’artiste retiennent leur souffle. Tous se demandent si le rappeur pourra être libre avant la date du 16 juillet prochain, jour de son concert au Bataclan, en France,
Des soutiens fusent de partout, sur la toile, pour demander la libération de l’artiste. Au même moment, des observateurs condamnent la manière par laquelle ils ont été interpellés car « sans mandat d’arrêt ».
La Rédaction