La Société Générale du cinéma et de la musique, en collaboration avec deux autres structures, organisent à Conakry, le Festival international du film espoir.
Ce festival est organisé chaque année dans les différents continents, notamment l’Europe, l’Amérique et maintenant l’Afrique, précisément en Guinée. Il aura lieu du 22 au 25 novembre 2024.
Les organisateurs entendent avant tout promouvoir le septième art en Guinée. Puis, attirer davantage des personnes dans le domaine cinématographique. C’est pourquoi ils prévoient de mettre, lors de l’édition 2024, les différentes universités du pays en émulation. Les passionnés de cet art devront produire des court-métrages de 1-15 minutes et les meilleurs vont bénéficier d’une bourse pour aller poursuivre des études dans le secteur cinématographique, a révélé Abdoulaye Traoré, coordinateur national du Festival dans une interview.
Aussi, explique-t-il, c’est une occasion de rendre au cinéma ses lettres de noblesse, celles d’éduquer le public. Parce que le cinéma est un vecteur puissant d’éducation et de partage.
« Les cinéastes guinéens ne parviennent pas à vivre de leur art et ne bénéficient malheureusement pas de la promotion cinématographique. Nous allons donc, tout au long du festival, animer des formations, organiser des masterclass et d’autres séminaires pour outiller nos cinéastes », a-t-il indiqué.
En attendant, il est important de signaler que le septième art, à l’instar de l’artisanat, reste depuis des années « l’autre laissé pour compte » du secteur culturel. Ces initiatives suffiront-elles à redonner un regain au secteur cinématographique ?
Yrrab Issac