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Rio Tinto

Festival Univers des Mots : 4 questions au scénographe togolais Confiteor Koko Dossou

Depuis 2 semaines, le scénographe togolais Confiteor Koko Dossou séjourne à Conakry, dans le cadre de la sixième édition du festival Univers des Mots.

Initié par l’association culturelle La Muse, en partenariat avec le Ministère en charge de la culture, l’Institut français et le centre culturel franco-guinéen, Univers des Mots est ce festival d’inspiration guinéenne à résonance francophone.

Installé aux Studio Kirah, l’incubateur culturel servant de quartier général des imaginaires, nous avons rencontré ce scénographe togolais.

Lisez !

Expliquez-nous les raisons de votre présence en Guinée ?

Le festival Univers des mots vient souvent sur le festival et leur scénographe qui s’appelle Soumah, on s’est rencontré par rapport à l’ambiance qui a prévalu sur la façon dont je me donnais au travail. Il a vu important que je sois sur le festival Univers des mots prochain. Du coup, dès que le mois est arrivé, il m’a fait signe pour savoir si je suis disponible pour venir au festival. En fait, l’amour du travail, ce partenariat, ce partage, vivre un autre monde à part le monde que j’ai connu, était un groupe très fort et je me suis dit mais pourquoi pas ne pas arriver et appuyer le festival ici.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le Festival Univers de mots ?

Oh d’abord, la première des choses quand on parle de festival, on parle d’échange, on parle de rencontres, on parle de créativités, on parle de partages, là je suis séduit, d’abord je ne suis jamais arrivé en Guinée et c’est ma première fois. D’abord, il y a la découverte du secteur culturel, la découverte des amis, des guinéens, la découverte du festival. Qu’est-ce qu’il faut faire pour donner encore une lumière à ce festival tout ceci et les amis qui viennent sur le festival d’Éric Atala ou pour une première fois, tout ceci m’a séduit sans penser à d’autre choses préalablement c’est-à-dire, la découverte aussi du franc guinéen dont on te parle chaque temps.

Scénographe togolais, comment se passent les travaux avec vos confrères d’autres pays ?

Je suis scénographe togolais comme vous l’avez dit, je suis président d’une association qu’on appelle Case-sceno. Je suis président de l’association des arts plastiques et scénographes du Togo. La relation entre nous est que, c’est une relation de partenariat au même moment un réseau de l’Afrique du l’ouest. Il y a l’association des plasticiens du Bénin, l’association des scénographes de Ouaga et l’académie régionale des scénographes de l’Afrique de l’ouest qui est à Ouaga dont je suis membre fondateur. C’est un travail en communion qui se passe dès qu’il y a un travail demain, on s’y met tous, on crée, on fait tout un travail de visibilité sur lequel on est invité.

Quelle lecture faites-vous de la créativité guinéenne en matière théâtrale ?

I y a de cela 2 semaines que je suis là, je suis en train d’analyser, j’ai vu que je ne peux pas dire la plus grande partie des comédiens guinéens, j’ai rencontré certains sur le festival au Récréâtrales dans d’autres pays aussi, mais quand je suis arrivé, j’ai vu le travail qui se fait en laboratoire, qui est toujours en laboratoire, mais j’attends de voir la finition. Mais le peu que j’ai vu, je sais qu’il y a beaucoup de choses qui doivent se faire, les scénographes ont la volonté, les metteurs en scène ont la volonté, les comédiens ont la volonté, mais c’est juste qu’il faut que l’État accompagne vraiment sans réserve ce domaine culturel en Guinée parce que la culture est la base de tout développement.

Alpha Camara

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