Guinée – Dans le cadre de la poursuite de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, le lycée Saint-Joseph de Kaporo a accueilli le lundi 21 mars dernier, une cérémonie de remise de fresque participative en faveur de l’égalité homme-femme.
Elle a été réalisée sur initiative de l’Association culturelle La Muse sur financement de l’Ambassade de France en Guinée et en Sierra Léone.
La cérémonie de remise, qui a eu lieu au lycée Saint-Joseph, a connu la participation de nombreuses personnalités dont Marc Fonbaustier, ambassadeur de la France, de Bilia Bah directeur de La Muse et de l’honorable Mohamed Diallo plus connu sous le sobriquet Mamadou Thug. Pour le directeur de La Muse, l’idée étant de faire des fresques dans le cadre de la journée des droits des femmes, ils ont décidé d’associer des écoles dont le lycée Saint-Joseph et le collège de Kipé. « Nous les avons associés et organisé des ateliers en amont pour essayer d’échanger sur la question, avant de réaliser les fresques. Aujourd’hui, nous avons des fresques qui sont sur le mur du lycée Saint-Joseph. Nous avons effectué une visite avec des explications des porteurs du projet et aussi des artistes qui ont participé. Tout le monde à l’air très satisfait. C’était une belle expérience surtout d’associer les élèves ! », a confié Bilia Bah.
Tombé sous le charme de la fresque, Marc Fonbaustier déclare en avoir tiré trois choses importantes. « La fresque m’a beaucoup plu. Elle comporte trois choses importantes. D’abord, vous avez remarqué que c’est une fresque où il y a un mouvement thématique d’affirmation de la femme. On commence par une situation un peu compliquée où la femme est dans le garage, elle fait des petits boulots, elle n’a pas d’espace. Ensuite, il y a l’après-école, l’après-cours, on voit les pensées du garçon et de la fille qui divergent. Le garçon pense au foot et à ses devoirs. La fille pense aux tâches ménagères… Il y a le diplôme. Le diplôme, il est obtenu apparemment par une femme et à la fin, qui a la parole pour s’adresser au public ? C’est une femme. Et je trouve que c’est un beau mouvement », a expliqué l’ambassadeur.
Artistiquement, les appréciations n’ont également pas manqué, surtout concernant son harmonie, ses couleurs et l’intérêt qu’elle provoque. « Il y a une troisième chose. Il y a un mot qui m’a frappé et je pense que ça a frappé tout le monde : c’est la justice. Comment ne pas être sensible, dans votre pays, à la notion de justice ? Que tout le monde obtienne justice et qu’il se sente reconnu ou qu’elle se sente reconnue dans ses droits », a déclaré Marc Fonbaustier.
A.I.C