L’artiste chanteur Jack Bignamou Haba alias Jack Woumpack risque gros après son interpellation pour avoir tenu sur les réseaux sociaux des propos de nature à porter atteinte à l’unité nationale, à l’honneur et à la dignité d’une ethnie.
Le procès de Jack Woumpack s’ouvre ce mardi 13 juin au Tribunal de première instance (TPI) de Coyah. Que risque-t-il dans cette affaire ? Interrogé sur la question dans Mirador, le procureur de la République, Almamy Sékou Camara, apporte des précisions.
Le chef du parquet indique que Jack Bignamou Haba alias Jack Woumpack, artiste-chanteur domicilié à Coyah est interpellé pour avoir ‘’proféré des termes sur les réseaux sociaux qui sont de nature à porter atteinte à l’unité nationale, à l’honneur et à la dignité d’une ethnie en lui proférant des propos injuriant de nature à troubler l’ordre public’’.
Selon lui, ‘’ces propos pareils sont prévus et punis par les dispositions des articles 27 jusqu’à 29 de la loi relative à la cybersécurité’’. Le procureur Almamy Sékou Camara précise qu’au cours de l’audience de Jack Woumpack prévue ce mardi, ‘’le dossier doit passer en flagrant délit’’.
En termes de peine, que risque le rappeur Jack Woumpack ? Selon le procureur Camara, ‘’pour un premier temps, la loi relative à la cybersécurité en son article 27 réprime ces faits pareils à des peines qui peuvent aller de 5 à 10 ans et même plus loin. Une autre disposition de la même loi en son article 29 qui sanctionne également cela a un an. Donc ça dépendra des circonstances’’.
‘’Le président audiencier qui est l’arbitre au procès pénal est mieux placé pour décider à la fin des débats, la peine qu’il estime nécessaire’’, renseigne le représentant du ministère public.
Chez visionguinee.com