Ce n’est plus un secret de polichinelle, le groupe de musique urbaine guinéenne, Banlieuz’art, est à l’agonie.
Depuis quelques années, ce duo qui a bercé des générations depuis la sortie du tube « Police » et de l’album « Koun Faya Koun », a du mal à reprendre son envol depuis sa séparation avec le label Urban Connexion et l’arrivée du Manager Adam’ Touré.
Alpha Souleymane Sow, aka King Salaman, invité dans l’émission « STAR EN LIGNE » chez nos confrères de West Africa TV a livré des révélations troublantes concernant des mésaventures qu’il aurait subies au sein de son propre groupe, Banlieuz’art.
Dans un témoignage sans détour, l’artiste a dénoncé une série de dysfonctionnements liés à la gestion de la page officielle et des affaires internes du groupe.
King Salaman a déclaré que la page Facebook officielle de Banlieuz’Art est désormais sous le contrôle d’un tiers inconnu. Selon lui, cette situation serait due à Konko Maléla, son binôme, qui aurait confié la gestion de cette page à une personne extérieure : « la page du groupe Banlieuz’art est gérée par Konko Malela. Il a donné la page à gérer à quelqu’un que je ne connais pas mais qui vit en France».
Au-delà des réseaux sociaux, King Salaman pointe du doigt des problèmes liés à la gestion financière et artistique de Banlieuz’art. Il accuse Marcus de concentrer tous les aspects de la gestion du groupe : « Marcus gère la page de Banlieuz’Art, gère le groupe Banlieuz’Art, l’album du groupe, les sous (argent) du groupe. Tout le monde le sait».
Selon lui, cette centralisation excessive a entraîné un dysfonctionnement général, le poussant à s’éloigner des activités officielles du groupe. Il explique ainsi que tout ce qu’il entreprend en solo n’apparaît pas sur la page officielle de Banlieuz’Art, ce qui complique davantage sa visibilité en tant qu’artiste.
Il réagit à la gestion unilatérale de Marcus au point de souligner : « Banlieuz’art est une entité qui appartient à la Guinée mais le groupe est mort ».
Cette déclaration met en lumière des tensions internes au sein de l’un des groupes phares de la musique urbaine guinéenne. Les accusations de King Salaman révèlent des défis majeurs en matière de gestion dans l’industrie musicale locale, où la transparence et la collaboration sont souvent mises à l’épreuve.
A.C