Après quinze éditions marquée par des vicissitudes d’événements, l’activité culturelle et artistique qui promeut le livre en Guinée et qui ambitionne de placer Conakry au centre du monde littéraire, Les 72h du livre, va dorénavant bénéficier d’une attention du gouvernement guinéen.
C’est en tout cas ce qu’on peut retenir de l’interview accordée à nos confrères du média afrique360, par le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat.
Aux dires d’Alpha Soumah, des pourparlers sont déjà en cours afin d’institutionnaliser les 72h du livre : «nous sommes en train de travailler sur une convention avec Sansy Kaba pour que les 72h du livre soit institutionnalisé et que cela se passe dans un partenariat réel avec le département ».
Cette ambition s’explique, selon les explications du ministre de la culture : «parce que nous avons remarqué que nous sommes partenaire avec lui, avec les éditions Harmattan, mais il est obligé à chaque début d’année de courir dans tous les sens comme un fou pour trouver le départ de son financement ».
Poursuivant, le ministre Alpha Soumah soutient que Les 72h du livre peut placer la barre plus haut si l’Etat joue un rôle moteur dans l’organisation : « on s’est dit qu’en institutionnalisant, qu’en mettant l’Etat au centre des préoccupations de cette activité liée aux livres, on peut l’amener plus loin parce que son ambition est de faire de Conakry, la capitale africaine du livre d’abord et ensuite la capitale mondiale du livre ».
Et de finir en rappelant dans la vidéo : «quelque soit sa volonté, si l’Etat n’est pas au centre de cette organisation, il va s’en dire qu’il va beaucoup souffrir dans la recherche de financement du projet ».
Alpha Camara