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L’ex international guinéen Ibrahima Traoré : «je voulais être écrivain»

Le hasard a bel et bien joué un rôle important dans la carrière de l’ex-international guinéen, Ibrahima Traoré. 

Après avoir passé son bac avec brio en France, il est devenu footballeur professionnel un moment où il était prêt à se lancer à fond pour devenir écrivain. Et c’est là que tout a changé pour ce joueur qui a fait de beau temps au Borussia Mönchengladbach (Allemagne).

Dans un entretien accordé à Canal Plus dans Consultation, l’ancien capitaine du Syli National de Guinée a révélé que c’est au cours d’un match de quartier, qu’il fut repéré par un agent de football.

« Pour les autres  j’étais trop petit. Je n’avais pas de gabarit. Un jeu qui aurait pu faire de moi, un joueur professionnel de football. C’est ce que j’ai beaucoup entendu. Dans tous les tests, tous les essais que j’ai fait, je croyais le moins, ben c’est là que la chance a souri. C’est juste un match de quartier entre moi et mes frères et un agent passe par là, Abdou Diop, qui a cru en moi, qui m’a trouvé un essaie à Berlin et qui arrive finalement avec aussi le fait aussi que ma mère m’est convaincu parce que je ne voulais pas y aller. Qui me trouve cet essai et finalement va être concluant, cela va me permettre 6 mois après de signer en professionnel. Alors que je n’avais vraiment plus du tout envie même l’idée d’être joueur de foot pro »

Poursuivant son allocution, celui qui est surnommé messi du football guinéen, a martelé que le fait de ne pas devenir footballeur pro, n’était pas une fin en soi car, un autre rêve somnolait en lui qui était d’écrire. « Oui, parce que je n’étais plus dans aucune démarche d’être footballeur. Je passais mon bac, j’étais content car je voulais me lancer à fond pour être écrivain et voilà ça m’est tombé dessus par hasard. Après, il y a eu bien sûr ma mère qui me pousse, mes frères aussi, ils me disent d’aller si ça ne marche pas une dernière fois, ils me laisseraient tranquille. Moi, je suis allé comme ça sans vraiment trop y croire, en ayant beaucoup de légèreté. Dire voilà, ce n’est pas la fin du monde si je n’arrive pas » a-t-il conclu.

 

M.C.S

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