Lutte contre la drépanocytose en Guinée : Aïcha Traoré, 2ème Dauphine Miss Guinée, sur le front
Dans un pays où la drépanocytose touche de nombreuses familles, Aïcha Traoré, 2e dauphine de Miss Guinée, prend les devants avec un projet d’envergure.
À travers son ONG ESVE – Éclat de Solidarité pour la Vie et l’Espoir, elle vient de sceller un partenariat avec l’Hôpital National Donka pour la création de la première unité spécialisée dans la prise en charge des drépanocytaires. Une avancée majeure pour la santé publique en Guinée, portée par une femme dont l’engagement dépasse les podiums.
Pour Aïcha Traoré, ce projet n’est pas une simple action de charité, mais une réponse nécessaire à un besoin urgent. « Ce projet ambitieux marque une étape importante dans l’amélioration de la prise en charge des patients atteints de cette maladie en Guinée« , a-t-elle posté sur sa page Facebook.
En intégrant cette unité au CHU Donka, l’un des plus grands centres hospitaliers du pays, la Guinée franchit une étape symbolique et historique. L’établissement devient le premier à s’engager officiellement pour offrir aux malades un suivi médical adapté, un accompagnement spécifique et un espoir de meilleure qualité de vie. « Le CHU Donka devient ainsi le premier des trois grands centres hospitaliers du pays à s’engager officiellement dans la mise en place d’une unité dédiée à la drépanocytose. » Une avancée qui, selon elle, doit servir de modèle pour l’ensemble du pays.
Ce combat, Aïcha Traoré ne le mène pas seule. Elle a tenu à saluer les partenaires institutionnels et médicaux qui ont rendu cette collaboration possible. « Je remercie chaleureusement M. Alpha Diallo, Président de la Concession du CHU Donka, ainsi que toute son équipe pour leur confiance et leur engagement. » Des mots qui soulignent l’importance d’une synergie d’actions entre les acteurs de la santé et les initiatives privées pour faire bouger les choses.
Si cette unité voit le jour, elle ne pourra fonctionner efficacement sans une implication collective. Consciente de cet enjeu, la jeune femme lance un appel à la mobilisation générale. « Mais ce combat ne peut être mené seul ! J’appelle tout le monde à se mobiliser pour soutenir cette initiative. »
Pour elle, la drépanocytose ne doit plus être un fardeau silencieux et sa prise en charge ne peut reposer uniquement sur les structures existantes. Chacun, à son niveau, doit s’engager pour un avenir où les patients bénéficieront d’une réelle attention médicale.
Loin des strass et des paillettes, la 2e dauphine de Miss Guinée prouve que son engagement dépasse les apparences. À travers cette initiative, elle fait de son titre un véritable levier d’action sociale et humanitaire.
A.C
