Malick Kébe invite les rappeurs à plus de responsabilité dans leurs textes

Au compte de la seconde journée de la Semaine des Cultures Urbaines, au Centre culturel franco-guinéen de Conakry le mercredi 1 février dernier, le directeur général du Fonds de Développement des Arts et de la Culture a invité les rappeurs guinéens à plus de responsabilités dans le processus de création. 

« Le rap est une musique qui a pour vocation d’amener les gens à changer positivement leur attitude, d’adopter de bonnes attitudes, à prendre conscience, rappeler à la société et aux dirigeants les tares ».

Pour partager son constat :  » le rap est devenu plutôt une musique dans laquelle on entend des injures, des propos qui sont contraires à nos traditions, par nos mœurs ».

Malick Kébé estime que la Guinée est un vivier de talents en matière de rap. Et vu que les jeunes générations le consomment, les rappeurs doivent revoir leurs contenus :  » j’aimerais que la nouvelle génération de rappeurs soit plus responsable afin de permettre aux jeunes générations d’écouter cette musique qui a pour buts, de lutter contre les méfaits de la société et de sensibiliser sur les démarches à suivre »

Pour conclure : « vous faites du bon rap mais revoyez vos contenus ».

A rappeler que Malick Kébé est le directeur général du Fonds de Développement des Arts et de la Culture, ancien producteur du groupe Kill Point, initiateur du plus grand festival de rap panafricain Le Rap Aussi.