Miss Guinée 2023 : une candidate « non sélectionnée » rejoint à mi-parcours le concours

C’est une onde de choc pour les internautes guinéens de découvrir, suite à une annonce du Comité d’Organisation Miss Guinée (COOMISGUI) dans la matinée du samedi 12 août, l’ajout d’Aïssatou Dioumo Diallo parmi les candidates en compétition du concours de beauté Miss Guinée.

Ancienne Miss Alby, nouvelle candidate portant le numéro 24 de Miss Guinée, bien qu’elle soit dans l’estime du public guinéen, est un jocker qui risque de décrédibiliser les futurs étapes voire même le concours. 

Oui à l’inclusion mais non à la pagaille 

Comme argument avancé par le COOMISGUI, cette entrée en lice de la candidate numéro 24 s’expliquerait selon leurs termes par : « son parcours exceptionnel en tant que Miss Albi Beauty, célébrant la beauté des personnes vivant avec l’albinisme, met en lumière l’engagement profond de Miss Guinée envers l’inclusion. Sa participation devient un symbole inspirant, montrant que la diversité et l’inclusion sont des valeurs centrales de notre compétition. 

Cette décision historique en Guinée, et au-delà de nos frontières, souligne l’importance de donner à chaque jeune fille la chance de briller, indépendamment de ses différences ».

Mais à voir de près l’approche, on constate un dysfonctionnement dans les préparatifs.

Aux dernières nouvelles, la candidate numéro 24 vit à Conakry et les présélections l’ont trouvée sur place. 

Pourquoi elle ne s’est pas présentée ? Pourquoi le COOMISGUI n’a pas été en mesure de présenter son profil et même  de la retenir « dans leur cuisine interne » pour accorder une place à l’inclusion dans le concours ?

Des questions qui égratignent la démarche et le professionnalisme de l’équupe organisatrice de l’édition 2023.

Cinq places restantes mais une communication à revoir

Avant la finale du concours Miss Guinée, d’autres places sont en jeu, cinq au total, afin de permettre aux reines de la beauté guinéenne résidant à l’international, de venir compétir contre les présélectionnées des régions et de la capitale. Il s’agit, selon des informations, des Miss ou des dauphines de la France, de l’Amérique du nord, du Sénégal, du Canada, de l’Allemagne.

A date, ces compétitions pour couronner le trio ne sont pas encore tenues et celle qui se profile à l’horizon, est le concours Miss Guinea North America prévue le 26 août prochain.

Alors, le choix de l’ancienne Miss Alby est-il un moyen d’éviter que le quorum ne soit atteint ou est-ce une stratégie pour renflouer les caisses comme l’affirment certaines indiscrétions?

Ce qui reste sûr, c’est que cette annonce suscite des interrogations et l’incompréhension prend le dessus sur « l’inclusion » annoncée.