J’ai un père spirituel. Son écriture est crue, drue, enchantante, mais tranchante. Il a écrit un jour que la culture n’était tellement pas importante, tellement derrière que le mot culture commence par la syllabe… cul. Oups ! Je l’ai dit. Non. Ce n’est pas moi qui l’ai dit. C’est Williams Sassine. Vous avez envie de vous plaindre ? Il vous attend six pieds sous terre.
En attendant, on dit aussi que la culture est ce qui nous reste lorsqu’on a tout perdu. Pas la culture seulement au sens du spectacle du terme. Pas uniquement du théâtre, de la danse, de la musique, la peinture, de la sculpture… quoi que tous arts transpirent la culture au sens noble du terme. La culture, notre toiture qui nous protège des feux des impostures. La culture dans ce nous distingue de l’autre, forge notre identité. Cette culture-là. Celle qui nous rappelle à nous lorsque l’ailleurs nous attire pour nous marquer du sceau violent de l’assimilation, en sot sautant dans les gouffres de la perdition. Cette culture-là. Celle qui fait naître en nous la ferme flamme de la fierté. C’est cette culture-là qui est au cœur de Simandou 2040, par la volonté du Général Mamadi Doumbouya. Le Colosse la ramène petit à petit de l’arrière à l’avant. Le Colosse l’inscrit comme une priorité de sa gouvernance, un pilier essentiel du projet de la transformation positive de la Guinée pour les vingt prochaines années.
Pour info, faut savoir que Simandou 2040 est bâti autour de cinq piliers : Agriculture, Industrie alimentaire & Commerce. Deuxième pilier ? Éducation & Culture. Oui, vous l’avez bien lu. La culture. Avant Infrastructures, Transports & Technologies ; Économie, Finances & Assurances ; Santé & Bien-être. Comme si ses colonnes au Colosse se bâtissaient autour de la colossale culture et sa séduisante jumelle d’éducation.
Ainsi donc, lui, a compris que quand se sera volatilisée toute matière physique, seules l’éducation et la culture tiendront l’Homme, lui tenir la main, pour traverser le temps et l’espace. Pourtant, dira-t-on, ceci vient d’un militaire, d’un homme de guerre, d’une carrure de fer, d’une stature qui toise les airs. Pourtant. Pourtant c’est encore bien lui qui, à travers le ministre Moussa Moïse Sylla, reconstruit des sites touristiques et historiques, offre des assurances maladie aux artistes et réveille bientôt le mort-né Festival International de Percussions. C’est lui encore les passeports diplomatiques, les voitures et les contributions financières au chevet des artistes malades. Et c’est lui, c’est lui donc qui met LA CULTURE au cœur de Simandou 2040.
Un jour, la montagne de fer aura accouché un pays prospère, pour un peuple fier ; de Mamadi Doumbouya, on se souviendra. On goûtera aux fruits du pont de la prospérité qu’il aura jeté, un bond dans le temps qui lui aura donné un bon pour la postérité, cousu dans le vent qui ondule, planté dans la terre qui brûle, enfermé dans les mémoires collectives qui défient les souvenirs des dieux. Parce que les pierres se réduisent en poussière. Les arbres sèchent. Les mers s’achèchent. Mais la parole demeure. Mais les verbes et les encres des plumes vivifient toujours les imaginaires aux muses nymphomanes et dire que Mamadi fit de la Culture et de l’éducation une priorité.
La vision du Président de la République est simple. Et Djiba Diakité le dit très bien. Et comme disent les Ivoiriens, « genou ne porte pas chapeau est là ». Laissons donc le Président du comité Stratégique de la Compagnie du Trans-Guinéen (CTG) dire : « Simandou doit être pour la Guinée ce que le pétrole a été et est encore aujourd’hui pour les pays arabes producteurs de pétrole : Un catalyseur et accélérateur de la transformation structurelle de l’économie guinéenne à travers le programme visionnaire, hautement stratégique de développement socio-économique durable et responsable de la Guinée, initié par son S.E Général Mamadi Doumbouya ».
À bon entendeur, salut ! À con entendeur, chahut !
Souleymane Thiâ’nguel Bah
Secrétaire Général du Ministère de l’Information et de la Communication