Plongeons dans « Reg’Art », premier livre de DimediSlam (Interview)

De la scène en tant que poètes urbains à la vie d’homme littéraire, la frontière est fine. 

Cela se comprend par la nouvelle orientation des slameurs, Dieng et E.O.B, membres du groupe DimediSlam.

Champion d’Afrique de slam en 2022 et vice-champion du monde à la même année, ces deux chalumeaux ont présenté en fin de semaine dernière, leur premier ouvrage intitulé « Reg’Art », édité par les éditions L’harmattan Guinée.

Pour en savoir, votre site d’informations culturelles Generations224.info a rencontré les deux poètes urbains.

Lisez 

Generations224.info : artistes slameurs, vous venez de dédicacer votre première œuvre littéraire. Expliquez-nous les motivations.

DimediSlam : alors, oui on a dédicacer notre première œuvre littéraire ÉCRITE. Ce qui nous motive, c’est le besoin de connexion permanente entre notre public et nous. Besoin de plus de link, de plus de choses, d’un pont supplémentaire qui nous relierait et consoliderait la relation très très forte qu’on a réussi à bâtir ensemble.

Generations224.info : « Reg’Arts » est le titre de votre livre. Pourquoi ce titre et quel est le message derrière.

DimediSlam : Reg’Art est un jeu de mot entre “regard” et “art”, ça nous ressemble, les jeux de mots. On aime faire ça et c’est stylé comme notre public et nous. On a voulu donner un titre qui nous ressemble à cette œuvre. Le message c’est que dans tout ce qu’on entreprend, il faut y aller avec du soi. Il faut faire les choses qui nous ressemblent 

Generations224.info : la rédaction à l’édition, parlez-nous des moments qui ont marqué votre parcours d’écrivains.

DimediSlam : et la rédaction et l’édition sont passées sans pression, il n’y avait rien qui urgeait. On écrivait, on laissait “la chose” nous prendre quand elle en a envie et on écrivait sans se prendre la tête. On était pas dans une course. Ça pris deux ans pour se décider que son écriture peut se limiter là pour finir dans l’imaginaire du lecteur et quelques mois pour le faire éditer. C’était des moments de solitude collective qu’on ne sentait pas parce que pas pressé du tout.

Generations224.info : avez-vous ressenti, à un moment, des doutes quant à l’accueil de votre statut d’écrivain par vos fans qui vous connaissent et qui vont vous découvrir en tant que slameurs?

DimediSlam : on n’a jamais douté que ce livre soit bien accueilli parce que notre public nous le réclame sans savoir qu’on le prépare depuis plusieurs années maintenant.

Generations224.info : la scène poétique à la vie d’écrivains, quelle est la suite du projet? 

DimediSlam : de la littérature, on en ferra toujours, quelle soit orale ou écrite, on en fera toujours et le monde le saura très bientôt.

Entretien réalisé par Alpha Camara (Le Sérum)