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Rio Tinto

Rappelant ses débuts, Petit Ousté confie : “j’ai été Dj”

La vie n’est pas un long fleuve tranquille, dit-on.

Pour plusieurs artistes guinéens, les débuts n’ont pas forcément été faciles car certains ont vraiment courbé l’échine pour briller dans le cœur des fans et vivre la vie dont ils rêvaient.

C’est le cas du chanteur Petit Ousté, Ousmane Bangoura à l’état civil, qui dans une interview sur les débuts de sa carrière musicale chez nos confrères de Happy Médias, a fait des révélations assez surprenantes.

A l’époque, Petit Ousté a confié que faire de la musique était un os que son père ne pouvait avaler.

“j’ai commencé à chanter depuis la 4ème année, à l’école primaire. J’économisais les petites monnaies de 5000 GNF qu’on me donnait comme prix du goûter et lorsque le montant atteignait 100.000 gnf, le prix d’un enregistreur dans un mini-studio, j’enregistrai une musique et je la gardais. Mon père n’a jamais voulu que je fasse de la musique. Il m’a toujours demandé d’étudier avant toute chose mais par contre, ma mère m’a toujours soutenu dans ma passion. Malheureusement, je n’ai pas pu poursuivre mes études; je me suis limité en 10ème année (collège)  par faute de soutien financier”.

Plus loin, l’auteur de Mönè mounma a rappelé que pour réaliser ses premières œuvres, il se rendait après l’école, dans les décharges pour ramasser des vieilles chaussures et des tas de fer usés. Ensuite, “je partais les peser pour les revendre et de cet argent, je payais les frais d’enregistrement de mes premières musiques et je m’achetais aussi ce qui me fait plaisir”.

Parlant des artistes qui l’ont inspiré  à se daiez carrière dans la musique, Petit Ousté a confié : « j’écoutais beaucoup Mousto Camara lorsqu’il venait de livrer sur le marché son titre marafangni dönkhai. Et bien avant, sachez que j’ai été Dj car j’avais un haut-parleur que le grand Mouctar Kéïta m’avait donné pour faire des animations. Mais c’est en écoutant Issa Diabaté, je me suis dit que je pouvais me lancer dans la musique et réussir dedans”. 

Pour finir, il est revenu sur ses premiers genres musicaux : “J’ai fait du dancehall, du rnb et je me suis retrouvé à faire de la musique mandingue”.

A.C

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