Comme nous vous l’annoncions dans nos précédents articles, l’œuvre Au Cimetière de la pellicule de Souleymane Tata Diallo, jeune réalisateur et documentariste guinéen, figurait parmi les huit projets de films à présenter lors du Final Cut de Venise, du 3 au 5 septembre 2022, en prélude à la 78ème édition du prestigieux Festival de Venise..
Ce documentaire, figurant parmi les 7 de sa catégorie, a hissé haut le drapeau guinéen. En effet, Thierno Souleymane Diallo a remporté pour son film Au cimetière de la pellicule,quatre trophées dont le Prix de l’OIF, le Prix de la cinémathèque Afrique, le Prix du festival international du film d’Amiens et le Prix de Eye on film.
A notre micro, Gandho comme il se fait appeler, a affirmé : « c’est une fierté de remettre la Guinée sur la carte du cinéma mondial. Et c’est juste le début de l’aventure avec au Cimetière de la pellicule. J’ai cru à mon délire d’aller à la recherche de Mouramani et là, le monde cinématographique m’accompagne ».
Réalisé entre la France, le Sénégal et la Guinée et produit par la maison L’image d’après, JPL Prod et Lagune Production, ce documentaire permet au sortant de l’Institut supérieur des arts Mory Kanté de Guinée, troisième promotion de la filière Scénario et réalisation, de marquer en lettre d’or son nom dans le cinéma mondial.
A savoir sur Au cimetière de la pellicule
Mamlo parcourt la Guinée à la recherche de Mouramani, premier film tourné en 1953, par un noir d’Afrique francophone. Dans cette quête, il découvre ce que fut le cinéma dans son pays et ce qu’il est devenu. Confrontant sa caméra à l’Histoire, il cherche jusqu’en France une copie de ce film disparu.
Alpha Camara